
Des Braises sous les Cendres

Noël 1942
Marianne Sarman fête Noël avec ses voisins et amis de Montigny-le-Chartif comme chaque année... ou presque. Cette fois, ils sont obligés d'accueillir un officier de l'armée d'occupation allemande : Ernest Markgraff. Mais dans le village, on sait tirer profit des bonnes occasions. La jeune femme met donc au point un plan afin de soutirer des informations à l'ennemi grâce à cet invité surprise. Mais elle est encore loin de s'imaginer jusqu'où tout cela va la mener...
Noël 2018
Alors qu'elle est en route pour la Vendée afin de rejoindre sa famille pour les fêtes de fin d'année, Virginie Sarman tombe en panne et se retrouve coincée à Montigny-le-Chartif. Elle y fait la connaissance de Loïc Duquen et des siens qui viennent aussitôt à sa rescousse ! Mais, petit à petit, d'étranges sensations l'envahissent, comme si elle était déjà venue dans ce village...
Présentation

L'édition collector
Alors là... c'est vraiment beaucoup trop tôt... mais c'est bien prévu aussi ! Alors, je vous donne rendez-vous en...
2034 !
L'histoire d'une histoire
Des Braises sous les Cendres a une histoire peut-être un peu plus courte que les autres, mais un peu plus folklorique, je dirais... Car ce roman n'était pas du tout prévu à l'origine. Alors, vous vous demandez certainement comment il est né !
L'étincelle...
C'est en juin 2020 qu'est vraiment née l'idée de ce roman. Une fois de plus, je travaillais sur ma saga de romans fantasy mais également en parallèle sur une saga de romans policiers vampiriques dont j'avais entamé la pré-écriture en même temps que Les Brumes du Destin. Et une fois n'est pas coutume, je devais profiter de mes vacances d'été pour descendre chez ma marraine, qui désormais habitait en Vendée. Vous avez une impression de déjà-vu, n'est-ce pas ?
Eh bien, cette impression s'arrête là car j'ai bien failli ne pas pouvoir atteindre la Vendée.
Non seulement il a fallu que j'attende la veille de mon départ pour être sûre que ma marraine et mon oncle n'avaient pas attrapé la Covid, mais en plus, après ma pause déjeuner sur une aire d'autoroute, je vois avec horreur le voyant de batterie qui s'allume sur mon tableau de bord... Recherche d'un garage hors autoroute, arrêt dans le village de Montigny-le-Chartif ultra calme en ce vendredi de juin et annonce du garagiste que ma voiture n'ira pas jusqu'en Vendée à cause de son alternateur douché à l'huile moteur...
Je vous laisse imaginer mon désarroi... J'appelle mon assurance, mes parents, ma marraine... Je me voyais déjà devoir rentrer chez moi. Finalement, après réflexion, j'ai pu prendre la décision de poursuivre mon trajet. Nouvel appel à l'assurance : l'agence de location de voiture pourra venir me chercher... mais uniquement trois heures plus tard !!!
Et me voilà entrant dans le garage pour demander si je peux y déposer mes bagages et attendre plusieurs heures dans leur petite salle d'attente. Ils ont été adorables face à mon état de détresse.
Et bien évidemment, rester trois heures dans une salle d'attente, cela donne des idées. J'ai évité d'utiliser mon téléphone portable pour garder ma batterie, mais l'étincelle venait d'allumer le feu d'une nouvelle histoire !
Les autres idées...
Revenue de mes vacances avec quelques notes, j'ai fait quelques recherches sur le village et découvert que l'une de ses habitantes avait abrité une famille juive pendant l'occupation allemande. Je me suis également souvenue d'une idée que j'avais eu des années auparavant à Senlis : deux vieillards assis dans un square, sur des bancs, se faisant face en silence chaque jour, et une jeune journaliste venant leur parler pour découvrir les raisons de leur si étrange comportement. J'avais évoqué cette idée avec une amie de ma mère et elle m'avait dit en avoir eu des frissons à l'époque.
En cumulant ma panne de voiture, mon ancienne idée et le passé historique du village, ainsi que quelques autres éléments personnels utiles à la prise d'épaisseur des personnages, il n'en fallait pas plus pour que se dessine dans mon esprit l'intégralité de ce nouveau roman.
Des invités surprise...
Et voilà que je commence à écrire... Dès le prologue, je me suis dit que ce serait amusant de faire un rapide clin d'œil à mon précédent roman. Après tout, il restait un élément intéressant à utiliser qui n'avait pas beaucoup servi. C'était l'occasion ou jamais.
Puis écriture des premiers chapitres et là, alors que la porte des Duquen s'ouvre pour laisser entrer la sœur aînée de Loïc, son identité m'est venue d'elle-même, comme si tout était naturel.
Je poursuis l'écriture avec une idée bien détaillée de ce qui va se passer et soudain, un camarade d'armée d'Ernest arrive pour le saluer, avec à son bras une jeune personne que je n'avais pas du tout imaginée jusque là, mais que j'ai visualisée d'un seul coup... Voilà qui allait donner un peu de rythme à l'histoire !
Et puis, le blocage...
Que faire de tout cela désormais ? J'avais beau réfléchir, je ne savais pas quoi faire.
J'ai alors repensé à un outil dont Franck Thilliez avait parlé dans une mini master class à laquelle j'avais assisté : la carte mentale. Un moyen de visualiser les liens entre les personnages, les lieux et les événements d'un roman. J'ai donc saisi une grande feuille canson, un crayon à papier et des stylos de couleurs différentes et j'ai posé sur papier les personnages, les événements principaux et des objets importants qui apparaissaient dans l'histoire. Et le chaînon manquant m'est apparu. Eux seuls pouvaient m'aider à débloquer la situation...
Alors, j'ai fait appel à d'autres personnages. Et j'ai pu enfin arriver au bout de mon roman sur les deux cahiers qui lui étaient dédiés.
Préfinancement via Ulule
En 2023, je savais déjà que je voulais changer de plateforme et refaire la couverture de mon second roman. Mais il fallait également compter la sortie de mon troisième roman et la création de sa couverture... Cela représentait un budget non négligeable. J'ai donc tenté une nouvelle méthode : faire appel au préfinancement par les lecteurs. J'avais déjà eu l'occasion de voir des auteurs proposer leur livre sur Ulule pour pouvoir les sortir sans avancer de frais trop importants. J'ai trouvé que c'était une idée intéressante et j'ai monté mon projet.
Malheureusement, le succès n'était pas au rendez-vous. J'ai peut-être vu trop grand en n'ayant pas un réseau assez étoffé sur les réseaux sociaux. Malgré des efforts de communication, la campagne n'a pas porté ses fruits et finalement, j'ai fait comme d'habitude : j'ai pioché sur mon salaire pour lancer les nouvelles éditions de mes romans !
Publication en autoédition
Et voilà, après trois bonnes années de travail, de relecture et de corrections, mon nouveau roman était prêt. Avec un peu de retard malgré tout car les corrections des deux premiers romans pour leur réédition m'avaient pris beaucoup plus de temps que je ne l'avais imaginé ! Mais cette fois, hors de question de chercher un éditeur pour sortir mon roman. Il paraîtrait immédiatement en autoédition. Et c'est ainsi que Des Braises sous les Cendres peut désormais se retrouver entre vos mains !
L'illustration de couverture
Ce roman étant venu un peu par surprise dans mon imaginaire et étant un peu différent des précédents, je n'ai pas tout de suite su ce que je voulais pour la couverture. Ce qui était certain, c'était que je voulais une illustration qui ferait deviner quelques éléments de l'histoire, mais pas tout. Je ne voulais pas de personnages, ni de paysage. Je voulais quelque chose d'autre, d'un peu plus sombre. Jouant sur une idée de clair-obscur.
L'image s'est dessinée petit à petit dans mon esprit. Et lorsque j'ai enfin su ce que serait la couverture, j'ai de nouveau fait appel à Alexandre Lopez dont le travail m'avait beaucoup plu sur mon second roman.
Vous pouvez retrouver son portfolio à cette adresse :
https://www.behance.net/gallery/163320925/Portfolio-Graphic-designer-and-Modeler-3D
Cette fois, la création de la couverture a été beaucoup plus rapide et en une paire d'essais, il a réussi à réaliser exactement ce que j'avais en tête pour cette couverture.
Merci encore, Alexandre pour cette belle illustration de couverture !
