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Le Cœur de Pierre

Pierre Melet est un écrivain en mal d'inspiration. Depuis un tragique événement survenu cinq ans auparavant, il n'a plus réussi à écrire le moindre mot. Petit à petit, il s'est éloigné de tout ce qui le rattachait au monde extérieur. Mais lorsqu'il découvre sur le pas de sa porte le petit Thomas, âgé de cinq ans, parti à la recherche de ses parents, il prend la décision de s'occuper de lui.

Laissant à la police le soin de retrouver la famille de l'enfant, Pierre va lui faire découvrir les environs de la ville de Senlis. Entre visites de la région, jeux et moments de complicité presque filiale, le romancier et le garçon vont apprendre à se connaître.
Et peut-être parviendront-ils à panser leurs blessures mutuelles sous le regard bienveillant des fantômes du passé de Pierre...

Présentation

Comme vous l'aurez peut-être compris, il s'agit de mon tout premier roman. Ce n'est pas mon premier écrit, mais c'est le plus abouti et celui dont je suis la plus fière.

Il y a beaucoup de moi à l'intérieur, et je crois que c'est inévitable lorsqu'on écrit sur les relations humaines.

J'espère sincèrement que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'en ai pris à l'écrire.

Les différentes éditions

Le Cœur de Pierre a eu plusieurs éditions depuis sa sortie. La première a eu lieu en 2014 et était publiée par Mon Petit Éditeur du groupe Publibook. Elle a été vendue jusque début 2022.

Puis, j'ai autoédité mon roman sur Librinova jusqu'en janvier 2024.

Désormais, je m'autoédite sur Bookelis. Chaque édition a ses petites particularités...

L'édition originale de 2014 est la première version publiée. Elle a été corrigée par mes soins à l'époque et par un logiciel de l'éditeur. Mais il y restait des coquilles.

Pour l'édition de 2022, j'ai effectué une relecture du roman afin de corriger autant que possible les fautes, coquilles et répétitions. J'en ai également profité pour redonner un coup de jeune en découpant le roman en chapitres plus courts. Au lieu d'avoir un chapitre par journée, vous aurez désormais une partie par journée subdivisées en chapitres de longueurs variables.

Enfin, pour l'édition 2024, j'ai fait une relecture en profondeur du roman en me servant de la formation au certificat Voltaire que j'ai faite et en me calant sur le gabarit de mise en page de Bookelis. L'objectif était à la fois de supprimer les dernières répétitions que j'arrivais à repérer mais aussi d'éviter les espaces trop importants et trop différents entre les mots. J'ai ainsi réussi à avoir une mise en page homogène et agréable.

 

En ce qui concerne la couverture, l'illustration ne change pas. Elle est parfaite et vous êtes nombreux à m'en faire beaucoup de compliments. Seule sa mise en page a un peu évolué. En 2014, elle était réalisée par l'éditeur, en 2022 j'ai essayé de la moderniser avant de revenir en 2024 à un format un peu plus classique qui me correspond.

L'édition collector

Pour célébrer les 10 ans de publication de mon premier roman, j'ai sorti une édition un peu spéciale limitée à 25 exemplaires (dont 23 disponibles à la vente).

Qu'est-ce qu'elle a de si particulier ?

Édition numérotée : Chaque édition vendue se voit attribuer un numéro entre 3 et 25. J'ai gardé l'exemplaire numéro 1 et offert l'exemplaire numéro 2 à mes parents. 

Format du livre : Le format général reste le même mais la couverture est plus épaisse, cartonnée et donc rigide.

Visuel extérieur : Un peu différent pour créer un bel objet à mettre en avant dans votre bibliothèque.

Visuel intérieur :

Chaque titre de partie est écrit dans une police plus élégante et déposé au sein d'un cadre décoratif.

Les numéros de chapitres sont écrits dans une police plus élégante.

Chaque chapitre commence par une lettrine.

Les numéros de pages sont insérés dans une silhouette de cigogne.

Bonus : À la fin du roman, vous pourrez découvrir une nouvelle inédite qui n'est disponible que dans ce format. Un texte que j'ai écrit pour fêter ce dixième anniversaire et qui vous permettra de découvrir ce que deviennent les personnages quelques années après la fin du roman.

Cette édition ne peut pas être trouvée dans le commerce et n'est disponible que sur ma boutique en ligne ou sur les salons.

L'histoire d'une histoire

L’écriture d’un roman n’est pas linéaire. Du moins pas pour moi. Je ne me mets pas tout simplement devant mon ordinateur ou un cahier, laissant divaguer mon imagination. L’écriture d’un roman est presque un roman en elle-même. Pour Le Cœur de Pierre, cela a commencé par une idée proposée par une amie…

 

Et si je participais à un concours ?

Cela faisait quelques mois que j’écrivais sur Internet. J’écrivais surtout des histoires liées à Harry Potter et FullMetal Alchemist : des fanfictions. J’avais un petit public de lecteurs assidus qui suivaient mes chapitres postés chaque semaine et commentaient avec enthousiasme les aventures de mes personnages. Certaines personnes que j’ai côtoyées sur la toile sont même devenues des amis.

Un jour, l’une d’elle m’a dit qu’un concours de nouvelles pour enfant se tenait dans sa région et qu’il était ouvert à des participants d’autres départements. Lisant ce que j’écrivais sur un site spécialisé sur Harry Potter, elle était convaincue que je pourrais écrire une histoire bien à moi qui pourrait correspondre à ce concours.

Trouvant que c’était une très bonne idée, j’ai cherché à écrire une histoire. Mais je n’avais pas spécialement d’idée pour cela. J’avais quelques écrits commencés en cours, mais rien qui puisse ressembler à une histoire pour enfants. Ma maman cherchait également des idées pour moi, en vain...

J'ai continué de chercher des idées pour écrire, pour faire quelque chose qui ne soit pas trop du "déjà lu". Un récit dans lequel je pourrais mettre une partie de moi, car c'est cela écrire, c'est mettre une partie de soi dans son histoire, qu’on s’en rende compte ou non.

 

Où trouver l’inspiration ? 

Je me suis donc demandée ce qui pourrait me donner une idée, me disant que le héros devait être un petit garçon. Il faudrait qu'il soit accompagné d'un adulte pour le guider. Et qu'est-ce qui les lierait? Quelle serait leur histoire? J’ai réfléchi un certain temps à tous ces détails sans vraiment trouver d’histoire à proprement parler. 

En me promenant dans les rues de ma ville, je suis alors passée devant une maison qui me fascinait depuis que j'étais toute petite. Une magnifique maison avec une cigogne sur le toit. J'ai su à cet instant que mes personnages ne pouvaient habiter un autre endroit que celui-ci. 

L’histoire des personnages est venue d'elle-même. Je ne saurais pas trop expliquer comment. J'ai su ce que j'allais écrire. C'était tout. Comme si la vie de mes personnages s’était greffée dans mon esprit en même temps que je voyais cette maison.

J’ai donc commencé à écrire, sur un cahier.

 

Et c’est parti pour l’écriture ! 

Mes personnages sont donc devenus Pierre Melet, un écrivain d'une quarantaine d'années que l'imagination a quitté, et Thomas, un petit garçon de cinq ans (âge de mon plus jeune frère à ce moment-là) qui cherche sa famille. 

J'ai construit mon histoire autour de ces deux personnages, différents et pourtant très semblables par bien des aspects. Les faire vivre dans la même ville que moi était logique car je ne connaissais pas grand-chose des autres. Il vaut mieux écrire sur ce que l'on connaît et ce que l'on aime, cela évite de se sentir mal à l'aise et de le faire ressentir au lecteur. Surtout quand on a quinze ans et une grande timidité malgré la curiosité face à tout ce qui nous entoure. 

Je me suis servie de ma propre expérience, aussi bien pour les sensations de l'écrivain que pour la douleur de la perte d'un être cher ou encore la découverte de lieux aussi beaux que le Château de Chantilly et la galerie de Psychée. Et pour le reste, une bonne dose d'imagination.  

C'est ainsi que j'ai écrit une trentaine de pages. Une fois que je m'étais relue et que j'avais fait lire mon histoire à ma mère, j'ai envoyé ma nouvelle au concours avec l'accord de mes parents. Étant toujours mineure, c'était une obligation.

Quelques mois plus tard, j'ai reçu un courrier m'annonçant que malgré l'intérêt littéraire de ma nouvelle, je ne correspondais pas aux critères de sélection. 

Légèrement déçue, mais pas vraiment étonnée, j'ai mis de côté ma nouvelle et j'ai continué d'écrire diverses choses. Sans jamais rien terminer ou en me consacrant davantage aux fanfictions que je prenais un grand plaisir à écrire.

 

Écrire un premier vrai roman…

Au fil des années, en voyant les commentaires positifs laissés sur les fanfictions que je publiais sur Internet, j'ai eu envie d'écrire pour être réellement publiée, pour être lue par d'autres que mes amis ou ma famille. J’écrivais depuis l’âge de douze ans et j’avais toujours ce rêve en tête d’avoir un destin littéraire semblable à celui de J.K. Rowling : transformer l’inconnue du monde de l’édition que j’étais en romancière faisant rêver des millions de lecteurs à travers le monde. 

J'ai donc repris ma nouvelle, avec la ferme intention d'en faire un roman publiable.

Ainsi, et pour être certaine de ne pas faire d'erreurs dans mes descriptions, j'ai revisité les endroits que je cite dans mon roman : Chantilly, Senlis, le Bourget, les Étangs de Commelles... Photos, notes sur un calepin, tests de goûteuse pour certains repas décrits... C'était long mais très agréable.                                                           

Puis, écriture. 

Je me suis fixée un objectif d'environ 70 pages Word pour l'ensemble de mon roman. C'est ce qui a été le plus difficile pour moi, car j'avoue ne pas aimer me fixer un minimum à atteindre... Et encore moins un maximum (cela me freine irrémédiablement dans mon écriture). Il y a eu des périodes où je n'arrivais pas à écrire. Soit parce que je n'avais pas d'idées pour certains passages, soit parce que je n'arrivais pas à tourner mes phrases. Je savais ce que je voulais dire, mais je n'arrivais pas à l'écrire. C'est très frustrant, vous pouvez me croire. 

Et finalement, un après-midi, j'ai réussi à écrire le dernier chapitre qui me manquait. J'ai senti que je pouvais le faire, que je savais comment écrire ce que j'avais en tête. L'excitation de l'écriture était au rendez-vous.

Et j'ai terminé mon roman. Au total, 67 pages d'écriture. Objectif atteint car il ne sert à rien de rajouter des choses juste pour faire absolument 70 pages. Mieux vaut privilégier la qualité que la quantité. 

C'est ainsi que j'ai terminé d'écrire la première version de mon premier roman. Le processus aura duré quatre ans, avec de longues périodes de pause entre le début et la fin. J’ai commencé à l’envoyer à des éditeurs… Et puis, je me suis arrêtée, prise par mes études et mon travail ainsi que le manque total de résultats dans mes recherches.

 

Période de réécriture ?

Aux alentours de 2012, alors que ma situation personnelle se stabilisait et que je venais de trouver l’entreprise qui allait m’engager après mes études, j’ai repris l’écriture de mon roman… depuis le début !

Bien évidemment, je n’ai pas changé l’histoire, mais j’ai repris tous les chapitres et je les ai de nouveau écrit avec mon nouveau style d’écriture, relisant mes chapitres. Car, depuis que j’avais commencé cette histoire en 2006, ma manière d’écriture a changé. J’ai gagné un peu de maturité et je voulais que mon roman fasse transparaître cela. Je repensais également à une idée qu’un ami auteur m’avait soufflée : ajouter un brin de fantastique dans l’histoire. Au départ, je n’étais pas spécialement emballée par cette possibilité, mais en reprenant le roman, ce côté fantastique est venu de lui-même sous une forme en laquelle je crois…

 

Partir à la recherche d’un éditeur !

Mon roman était fini. Nous étions en automne 2013. Et alors que je commençais à me faire une liste d’éditeurs à contacter, je suis tombée sur un concours de nouvelles dont le premier prix était la publication du premier roman de l’auteur. Et était-ce un signe ? Le parrain de ce concours était Maxime Chattam, un auteur que j’adore et que j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois.

J’ai donc participé au concours en croisant les doigts et suis arrivée jusqu’en finale ! Mais si je n’ai pas gagné le concours, celui-ci m’a permis de gagner en confiance dans mes écrits. Les membres de l’organisation qui avaient lu la nouvelle que j’avais envoyée étaient enthousiastes et avaient aimé mon style.

En janvier 2014, j’ai donc repris mes recherches avec le même enthousiasme.

Le vendredi 13 juin 2014 (la date ne s’invente pas !), je recevais un mail de Mon Petit Éditeur avec un contrat de publication pour lequel je n’avais pas besoin d’avancer d’argent.

Un petit pas pour le monde de l’édition, un grand pas pour moi ! Mon aventure ne faisait que commencer !

 

Une nouvelle vie pour mon roman !

En 2014, j'ai pu entrer dans le monde littéraire et commencer à faire connaître mon roman. Suite à quelques déconvenues d'ordre pratique, j'ai décidé en 2021 de reprendre possession des droits de publication de mon roman. J'ai donc mis fin à mon contrat de publication avec Mon Petit Éditeur. Mais l'aventure ne s'arrête pas là !

Car j'ai décidé de publier Le Cœur de Pierre en autoédition avec Librinova. Grâce à leur plateforme et à leur important réseau, j'espèrais pouvoir donner une nouvelle vie à mon premier livre et lui offrir une plus grande visibilité.

En 2024, je poursuis dans ma volonté de me professionnaliser en autoédition en choisissant une nouvelle plateforme qui répondra mieux à mes attentes : Bookelis.

L'illustration de couverture

Et voilà la petite merveille que vous pourrez voir lorsque vous tiendrez mon premier roman dans vos mains. L'illustration a été réalisée par Marion Leblanc. Je vous invite à aller découvrir tout son univers sur son blog :

http://desanchois.blogspot.fr/

Je vous présente donc Pierre Melet (à droite) et Thomas (à gauche), les deux personnages principaux de mon roman, en train de se promener dans une rue de Senlis, en plein mois de juin, sous les fins cerisiers en fleurs qui bordent ses routes. Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire, sur la raison de la présence de ce petit ours en peluche que Thomas tient dans ses bras...

Marion a sublimement retranscrit l'ambiance au travers de ces couleurs légères et de son crayonné. Et ce, dès le premier essai ! Je lui ai expliqué ce que j’imaginais, l’histoire… Je lui ai dit que je voulais des couleurs pastel… Et voilà ce qu’elle m’a envoyé !

 

Pourquoi ai-je choisi Marion pour illustrer mon roman ?

Parce que nous nous sommes « rencontrées » sur notre forum de fanfictions. Nous avons écrit ensemble plusieurs années et elle avait l’habitude de nous envoyer de superbes dessins de nos personnages pour illustrer nos histoires. Sa manière de dessiner était exactement ce dont j’avais envie pour ma couverture et, sachant qu’elle s’était professionnalisée dans les arts graphiques, je me suis dit que cela lui ferait également une bonne publicité.

Merci Marion pour cette couverture qui plaît beaucoup, autant à moi qu’aux lecteurs !

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